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Un ardent désir de peindre - Louis MERCADIE

Le 13/04/2025

Dans Mes lectures

Depuis son plus jeune âge Florine est animée par la passion du dessin.

4ème de couverture

Florine grandit dans les montagnes du Gévaudan et aide aux travaux de la ferme, vouée à perpétuer les traditions rurales et familiales. Animée d`un fort sentiment de liberté et d`une réelle volonté de peindre, tout bascule pour elle lorsque ses parents lui imposent un mariage, qu`elle refuse.

Elle est alors envoyée dans un couvent mais n`a pas la vocation et supporte mal l`enfermement. Sa rencontre avec le peintre Charles Grandon pourrait bien lui ouvrir les voies d`une nouvelle vie...

Mon Avis

Un titre alléchant surtout lorsqu'on aime les arts et la peinture en particulier, de plus connaissant la plume de l'auteur, j'ai su tout de suite que ce roman me transporterait.

Nous sommes au XVIIIe siècle dans une ferme située sur les pentes du Gévaudan où Florine petite fille grandit dans l'ombre de son frère, futur successeur de la ferme.

Comme toutes les filles de l'époque, elle doit accomplir différentes corvées malgré son tout jeune âge. Insignifiante aux yeux de ses parents, en manque d'amour, heureusement que sa grand-mère est là, la chérit et prend le temps de lui raconter sa vie, ses regrets, de lui enseigner comment obtenir à partir de plantes différents pigments pour obtenir des couleurs d'autant que la petite est douée pour le dessin tout comme elle l'était elle-même. Une connivence intense s'est installée entre-elles.

Un caractère fort, une soif de liberté, son amour pour le dessin et la peinture, Florine va devoir braver bien des embûches tout au long de sa vie ; sa grand-mère décédée, elle se retrouve seule et désespérée. Elle grandit et lorsque son père lui annonce un mariage arrangé, elle refuse ; de colère ce dernier la conduit dans un couvent, où elle va rester prisonnière plusieurs années, au moment de prononcer ses vœux, c'est à nouveau un refus catégorique de sa part.

Majeure, libérée, elle part à la ville trouve un travail et enfin vit une parenthèse heureuse, c'est auprès du célèbre peintre Jean Gandron qu'elle va apprendre toutes les techniques et s'adonner à sa passion. Puis avec le fils Charles Gandron, ils ouvrent un atelier à Lyon.

Mais elle est femme, la peinture est réservée aux hommes ; critiquée, raillée, attaquée, insultée, trahie, Pourra-t-elle enfin trouver sa place et s'affirmer ?

Merci Louis Mercadié pour ce roman sur la condition féminine et merci aux Éditions De Borée et à Virginie en particulier pour ce tout dernier envoi en SP.

José

Mon résumé

XVIIIe siècle dans le Gévaudan, Florine une petite fille vit à la ferme auprès de ses parents les Aubuzac, son frère et sa grand-mère qui est la seule à lui procurer de l'intérêt et de l'amour. Comme toutes les filles de cette époque, malgré son jeune âge, elle est forcément destinée aux corvées quotidiennes, les bêtes, les cochons, les lessives, les tâches ménagères. Elle est pourtant dévorée par une passion, la peinture, d'autant que sa grand-mère lui a appris comment obtenir les différents pigments pour colorer les œufs de Pâques et elle est douée, les animaux, la nature, les portraits, tout est magnifiquement réalisé. Passionnée, elle n'a qu'un rêve, partir pour étudier l'art de peindre et se perfectionner.

Elle grandit, sa grand-mère décède, elle est perdue et triste ; jusqu'au jour où son père lui annonce qu'elle va épouser un voisin, un repas est organisé avec les parents du futur, l'heureux élu et le prêtre. Le jour dit, elle annonce qu'elle refuse. Le père bafoué, humilié et rouge de colère, lui jure qu'elle va rentrer au couvent et n'en sortira plus. Son arrivée forcée entre les murs de cette bâtisse austère la désespère, elle est prisonnière, va y passer plusieurs années ; elle fera tout pour s'en échapper au péril de sa vie, en vain. Le jour de la prononciation de ses vœux, elle crie haut et fort qu'elle refuse de prendre le voile.

Majeure, libre, elle se rend en ville et trouve un travail. Lors d'une foire à la ville où elle avait accompagné ses parents enfant, quelques années en arrière, elle avait rencontrer en poussant la porte de l'église le peintre Jean Gandron et son tout jeune fils Charles qui peignaient la voûte. Tous deux lui avaient réservé bon accueil, c'est donc à leur recherche qu'elle part. Jean Gandron l'accueille à bras ouvert et va lui enseigner son art.

Charles qui a fait ses études de beaux-arts à Lyon, revient au domicile, ils tombent amoureux, ouvrent un atelier. Mais, que lui réserve encore la vie ?

De plus à cette époque, une fille ne peint pas... "les filles ne sont là que pour servir... à la merci du pouvoir des hommes".

Pourra-t-elle se faire une place ?

Elle se souvient des regrets de sa grand-mère, de sa soif de liberté et décide d'un nouveau départ, cette fois vers l'Italie mais travestie en homme.

José

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