Après la mort de son mari, le puisatier, Jeanne et sa fille Mathilde quittent le Cantal, munies de quelques effets personnels et de ses livres d'institutrice, elles arrivent à St-Just-d ‘Aubrac. A la sortie du village, elles découvrent une vieille masure abandonnée et s'y installent. Jeanne, suite à ce décès, a perdu la foi. Elle est vite critiquée et rejetée par l'église et le village tout entier, mais elle assume ses actes et fait preuve de liberté. Les temps sont durs, aussi, Mathilde arrivée à l'âge de 15 ans part se louer dans l'Aveyron. Un an plus tard, lors d'un congé mérité et sans nouvelle de sa mère, elle revient au village où elle apprend brutalement que cette dernière se serait suicidée, noyée dans le lavoir, mais surtout qu'elle a eu un bébé qui a été confié au couvent. Après renseignements pris auprès de la mère supérieure, Pilar, elle apprend que c'était une fille, trop chétive et qu’elle serait décédée.
Mathilde tombe des nues, lorsque, la plus proche voisine lui dit que sa mère adorait Olympe, une belle petite sœur joufflue et en pleine forme. Mathilde ne croit ni au suicide de sa mère, ni à la mort de sa sœur, elle n'aura de cesse d'enquêter.
Pendant ce temps Olympe, rebaptisée Carmen grandit en Espagne dans un orphelinat de sœurs où elle est maltraitée, elle n'est que révolte et colère, jusqu'au jour où elle va être adoptée par une famille de notables, bien comme il faut en apparence, mais son père adoptif frappe sa femme... Olympe assiste au décès de sa mère adoptive, sa soif de justice va être décuplée...
José
En savoir plus sur l'auteur