1e génération : Antonin et Mathilde, lui a fait la guerre de 1870 de retour il n'est qu'un simple journalier boiteux mais toujours bon ouvrier, elle employée comme domestique, tous deux vont acquérir une petite maison et quelques terres à la condition d'entretenir les terres alentours du propriétaire terrien Le père Palisse. Il y a aussi ce vieux Moulin que Antonin espère bien reconstruire, seul c'est difficile. Gustave leur fils adore les travaux de la ferme mais il est encore jeune et Mathilde préférerait qu'il fasse un peu d'études afin de savoir mieux gérer qu'eux les papiers qu'ils ont signés à la hâte, si bon soit-il le propriétaire ne leur laisse que peu de temps de libre pour entretenir et reconstruire leur bien. Pierre après pierre Antonin veux remettre la maison en état et l'agrandir, si Auguste se marie, il faudra de la place. La propriété "Les Irondes" prend forme.
2e génération : la guerre de 14 est proclamée, l'incorporation de la classe 1916 est avancée, Auguste par au front. Nous le suivons jusque dans les tranchées de Verdun, il revient mais les poumons en mauvais état. Il a besoin de séance de soins pour se réoxygéné, et tombe amoureux de l'infirmière Alphonsine. Tous deux vont convoler en justes noces continuer à construire et faire fructifier "Les Irondes". Un bébé est annoncé, 1920 né Joseph Rivière. La relève est assurée.
3e génération : Joseph grandit poursuit des études, il est plutôt doué, sa meilleure amie c'est Apolline la fille du propriétaire pour qui son père travaille. Mais le destin va encore jouer contre eux. 1940, il est incorporé et part sur la ligne Maginot puis est fait prisonnier en Allemagne, libéré, il apprend le mariage forcé d'Apolline à un soit disant bon parti, Paul Montalier, un homme fourbe, alcoolique et infidèle qui n'a de cesse d'humilier sa femme et de colporter auprès de qui veut l'entendre dans le village des insanités sur Joseph. Ce dernier entre dans le maquis...
Vont-ils se retrouver ? Vivront-ils leur rêve aux Irondes ?
Trois générations, victimes de la guerre, des gens pauvres qui à la force des bras feront preuve de résilience.
José
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