Le maître ardoisier - Françoise BOURDON

Le 18/06/2025

Dans Mes lectures

Au milieu du XIXe siècle, la saga de deux familles ardennaises, les Lefort et les Warlet, dans l'univers rude de l'ardoise, industrie locale et tradition séculaire.

4ème de couverture

Au milieu du XIXe siècle, la saga de deux familles ardennaises, les Lefort et les Warlet, dans l'univers rude de l'ardoise, industrie locale et tradition séculaire.

En 1863, les ardoisières du domaine " les Ecaillères ", gérées par Eugène Warlet, font vivre tout un bourg.

Ardoisiers, les Lefort le sont aussi depuis des générations et travaillent pour les Warlet. Bertrand Warlet, né d'une union mal acceptée entre les deux familles, reprend les rênes de l'entreprise avec une main de fer.

Les " écaillons " ne l'acceptent pas et lui préfèrent la fille d'Eugène Warlet, Benjamine, passionnée d'ardoise. Malgré les coups bas de Bertrand et un lourd secret de famille, celle-ci continue de se battre corps et âme pour l'entreprise familiale.

Grâce à des investissements technologiques et à des progrès sociaux, les ardoisières Warlet constituent une entreprise phare. Mais la guerre de 1914-1918 fait tout basculer. Qui pourra ensuite reprendre en main les Ecaillères ? Les hasards de la vie réservent parfois quelques surprises...
 

Mon avis

L'ardoise des Ardennes françaises, belges et Luxembourgeoises, le schiste ardoisier plus précisément a nourri des centaines de familles au temps de son exploitation durant des siècles.

Dans cet excellent roman l'auteure nous conte l'histoire d'une famille ardennaise qui depuis 1860 a fait vivre tout un peuple.

C'est d'abord avec un homme de la 3eme génération, Eugène Warlet, que nous commençons ; très bon patron respecté de tous, qui n'hésite pas à se salir les mains et descendre dans les galeries avec ses hommes. Son désir ; transmettre son affaire à son fils Louis. Un fils non intéressé plutôt arrogant et bohème, par contre sa sœur Benjamine est une "vraie fille de l'ardoise" depuis sa petite enfance elle a le métier dans la peau et depuis toute petite suit son père partout. A la mort de ce dernier c'est elle qui va reprendre l'affaire épaulée de Félicien, un écaillon estropié suite à un éboulement et d'un contremaître qui épouse Adeline sa meilleure amie.

C'est ensuite à travers Benjamine qui fera passer sa mine avant sa vie sentimentale, que nous suivons l'entreprise Warlet. Les gaz, les infiltrations d'eau, les éboulements de galeries, tel est le lot de tout à chacun, hommes, femmes, enfants...

Puis la guerre 14-18, Benjamine est obligée de fermer la mine, sa demeure est investie par les Allemands. Un lourd secret lie Benjamine et Adeline, lorsque la guerre se termine, il faut remettre tout en marche, il faut se relever, elle y arrive, mais les années passent elle fatigue, qui perpétuera cette lignée ?

A vous de découvrir !

Très bon livre, Françoise Bourdon originaire des Ardennes françaises nous embarque avec brio dans cette période qui a eu son heure de gloire.

Un grand merci à elle dont j'apprécie depuis longtemps les ouvrages.

José

Mon Résumé

Depuis 1860 les ardoisières font vivre toute une Région, le maître ardoisier Eugène Warlet est un bon patron qui n'hésite pas à se salir les mains et descendre au fond de sa mine. Il compte sur son fils pour lui succéder mais le problème est que ce fils arrogant, hautain, renie le métier, seuls la peinture et les arts l'intéressent. Par conte Benjamine sa fille est une vraie "fille de l'ardoise" depuis toute jeune elle le suit sur les chantiers, va dans les galeries, elle vit et respire ardoise.

A la mort de son père, elle n'hésite pas une seconde, elle perpétue l'exploitation et assure.

Épaulée par Félicien « un écaillon » infirme, elle embauche un contremaître. Son exploitation passe avant sa vie sentimentale, mais elle n'est pas indifférente à Félicien. Adeline sa meilleure amie épouse son contremaître, inséparables, elles vont partager un lourd secret.

1914 la guerre, les hommes partent au front, l'exploitation ferme, se dégrade, les chevalets des mines sont abattus par les Allemands. Ils sont partout et s'installent dans la maison familiale...

Benjamine aura t’elle la force de recommencer à la fin de la guerre ?  Elle reprend avec rage, remet l'exploitation en route, il faut être dans les premiers, le marché existe, partout le pays reconstruit, il faut des ardoises pour les toitures, le temps, les années passent, elle ne s'est jamais mariée, nous sommes en 1938, que réserve l'avenir, qui continuera l'exploitation ?

José

En savoir plus sur l'auteure