Armand Ligourel, lors du Conseil de révision, vient d'être déclaré apte au service militaire, il a tiré le n° 183, petit papier qu'il accroche fièrement à son couvre-chef. Il vient de passer de l'enfance au monde adulte et ce n'est pas peu fier qu'il assiste à une soirée bien arrosée avec les autres conscrits. Mais il décide d'écourter la fête car ses parents et grands-parents l'attendent impatiemment à la ferme ; demain il lui faut se lever tôt pour aider à la traite.
Chemin faisant, il décide d'emprunter le sentier de la forêt où, vu l'heure tardive, il pourra relever ses collets sans être vu, mais il a juste de le temps de se cacher, une voiture tirée par un cheval arrive, deux hommes en descendent, creusent un trou et ensevelissent un corps.
Le lendemain les gendarmes arrivent à la ferme, son fameux n° 183 a été retrouvé sur les lieux, il est accusé du crime, et se voit embarqué points liés entre deux cavaliers.
Il va réussir à s'évader, son grand-père maternel qui le suivait à distance est là pour l'aider, toute la famille le cache provisoirement, son père lui conseille de s'enfuir vers le plateau de l'Aubrac, pays de ses ancêtres, chez l'oncle Alfonse. Hélas le jour de son arrivée, c'est l'enterrement d'Alfonse et à la déclinaison de son nom, les gens le regardent avec animosité. Pourquoi ?
Le curé l'emmène dans une autre paroisse, le présente à ses collègues sous un autre nom en lui conseillant de taire sa véritable identité sans lui en donner la raison.
C'est sous le nom de Vigouroux que Armand va se faire embaucher et apprendre le dur métier de buronnier. Il aime ce travail, néanmoins ces mystères autour de son nom le hantent, il veut élucider le problème.
José
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