Je ne suis pourtant pas trop livres policiers, enquêtes ou thrillers mais j'avoue franchement que ce livre m'a fort plu.
D'ailleurs, dès que j'ai pris connaissance du thème "Le monde de l'art" et admiré la magnifique couverture qui représente l'homme de Vitruve de Léonard de Vinci, je m'y suis tout de suite fortement intéressée.
Lu rapidement car embarquée avec bonheur dans cette enquête palpitante ; des protagonistes très sympathiques, j'ai eu un faible pour Max, galeriste à Paris, qui se voit embarqué malgré lui par la belle Louise.
Naviguer dans le monde de l'art, visiter des musées, partir d'œuvres qui au cours des trois dernières guerres 1870 - 1914 - 1939-40 avaient été saisies par les Allemands et même volées au peuple Juif, j'avais soif d'en savoir plus. Certaines toiles ou sculptures ont complètement disparues lors des bombardements, mais de nos jours, des chefs d'oeuvres que le monde de l'art croyait à jamais disparus, refont surface de temps à autres, mis à l'abri par des spécialistes ou cachées précipitamment par leurs propriétaires qui ne sont pas revenus des camps.
J'ai adoré me promener dans les coulisses du Musée du Louvre, sillonner ses galeries, ses laboratoires, me retrouver à Toulouse dans de vieux quartiers. Une enquête rondement menée, pas de violence, pas de sang, mais de l'humour, de l'amour, des réflexions très judicieuses, des dialogues vifs qui nous entraînent nous aussi à essayer de résoudre les énigmes.
Respect à l'immense travail de recherche documentaire que l'auteur a dû faire et à sa performance pour insérer la fiction dans la réalité.
Hélas, de nos jours, XXIe siècle, malgré tous les moyens mis en oeuvre et les précautions prises, les oeuvres d'art dans les musées, églises ou chez des collectionneurs privés ne sont pas à l'abri de vols, d'actes terroristes, malveillants ou incendies comme le dernier en date, celui de Notre Dame de Paris, ce qui donne des sueurs froides aux plus grands des conservateurs mondiaux. Faut-il exposer des copies dans les musées où y laisser les originaux ?
Quant au vol de la Joconde en 1911, par un ouvrier en vitrerie, un Italien prénommé Vincenzo, j'ai lu son histoire il n'y a pas bien longtemps dans un beau roman écrit par une consoeur à l'auteur.
Merci à Cyrille Thiers pour son envoi dédicacé et je ne dirai qu'une chose
Vivement le prochain épisode !