1886, Charente, nous sommes au château de Guerville, chez le redoutable Hugues Laroche et son épouse, Catherine est leur fille.
Cette dernière enceinte accompagnée de son mari Guillaume Duquesne et de leur fille Elisabeth, viennent une dernière fois au château de Guerville faire leurs adieux. Ils ont décidé de tenter l'aventure, le rêve américain. Dans quelques jours ils vont monter à bord du paquebot La Champagne. La vie les attend là bas, tout est organisé pour Guillaume, il va y retrouver son ami, un compagnon comme lui, sur un chantier où il est sûr de travailler. Le couple a décidé de prendre un nouveau départ, ce qui met Hugues Laroche dans tous ses états mais rien n'y fera, malgré les arguments de ce père autoritaire, leur décision est prise, rien ne les fera changer d'avis.
Seulement, sur le paquebot, le beau rêve tourne au cauchemar, une tempête en pleine mer, un bateau qui est chahuté par des trous de plusieurs mètres, la chute pour Catherine, un accouchement prématuré et la mort pour cette dernière et son bébé. C'est le drame. Guillaume reste seul avec sa petite Elisabeth, désemparé, meurtri, anéanti. Arrivé au bout de ce triste voyage, en mettant les pieds sur le sol américain, Guillaume va réagir, il n'a plus qu'une idée en tête pourvoir au bien-être de sa petite et pour elle, il va tout faire pour y arriver. Au bout d'une semaine, au moment où il a enfin pris ses marques tant au niveau travail, logement que nourrice, il part avec Elisabteh vers leur nouvelle vie, c'est alors qu'il est pris à partie dans une sombre ruelle et tabassé à mort, il n'a que le temps de crier à sa petite fille de s'enfuir loin. Elle court, court et se retrouve dans Central Park, affolée, perdue, effrayée et seule au monde, dans un pays dont elle ne comprend pas la langue. Après avoir passé la nuit sous couvert des arbres, pas remise de ses émotions, elle déambule dans les allées et se fait renverser par une calèche, appartenant à un couple sans enfant, que lui réserve l'avenir...
Encore une merveilleuse histoire ou Nadette Dupuy nous fait passer des moments de tension intense. Vivement le tome 2, je dirais.
José
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