Après guerre au début des années 1950, Julie, son mari et leurs trois enfants vivent difficilement de l'exploitation appartenant à la mère de Julie, une veuve.
En épousant Rémi, Julie sait que ce dernier a bien spécifié qu'il était hors de question de remettre en service le four à pain, les labeurs sont déjà assez rudes et puis il y a les animaux ; cheval, bœufs pour les laboures, vaches, cochons, poules qui font partie intégrante du quotidien et ce pour la survie de tous.
Secrètement, Julie rêve toujours de perpétuer la tradition de ses ancêtres, fabriquer le bon pain d'autrefois, le vendre sur les marchés et fournir les restaurants et villages des alentours, un revenu supplémentaire qui ne serait pas négligeable.
Lors d'un grave accident, tout s'écroule, Rémi est cloué dans un fauteuil, Julie se retrouve seule avec 3 enfants à élever, les bêtes de la ferme à s'occuper, les terres à exploiter. Le travail ne manque pas, seule elle n'y arrivera pas, il lui faut des bras forts. Par un heureux hasard, elle rencontre au village Florent, un ancien "malgré-nous", exilé de son Alsace natale, en recherche de travail ; elle l'embauche, ce qui n'est pas bien perçu tant par les villageois, ses voisins et surtout son mari diminué et jaloux.
La ferme reprend vie, Florent est un bosseur. Un mari de plus en plus jaloux, une voisine acariâtre, des villageois soupçonneux, mais Julie semble s'épanouir et fait fi de tout. Lorsque l'Alsacien lui confie que son grand-père était boulanger et lui propose de remettre en état le four à pain, elle s'emballe, mais un grave incendie se déclare, les corps de ferme disparaissent en une nuit... Désarroi, consternation, mais Florent qui en a vu d’autre en Russie ne perd pas espoir, ce four il va le reconstruire à l’identique…
José
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