Eh oui, je ne quitte plus Christian LABORIE en fait.
Un remarquable œuvre, où l'auteur nous situe l'intrigue sur deux époques différentes, celle de Sarah Goldberg, 30 ans, jeune femme vivant en Suisse qui un beau jour reçoit une lettre de France, d'un notaire des Cévennes.
Sa mère Ana est décédée depuis quelques années dans un accident de la route et Sarah apprend qu'elle se retrouve seule héritière d'une maison appartenant à une femme dont elle ignorait l'existence. Quel rapport avec sa mère qui ne s'est jamais étendue sur sa période enfance ?
Sarah connaît l'essentiel, certes, ses grands-parents étaient juifs, déportés et morts dans les camps, mais ne sait rien de plus ; Ana, sa maman, ne s'est jamais étendue sur le sujet.
La jeune femme se rend donc en France, pour découvrir cette maison ainsi que la boutique attenante qui font partie de son héritage, avec la ferme intention de mettre le tout en vente après quelques aménagements pour rendre ce bien plus attrayant. En arrachant les papiers peints elle découvre une phrase curieuse, inscrite sur le mur, elle est convaincue qu'il s'agit de l'écriture de sa mère. Puis au fur et à mesure des travaux, en visitant la cave située sous la boutique elle découvre, d'abord une pièce lugubre aménagée d'un lit, d'une table qui la laisse perplexe, quelqu'un vivait-il là ? En scrutant les murs, elle y aperçoit une pierre qui attire son attention, la roche n'est pas scellée, elle la retire, une petite cavité laisse apparaître un cahier d'écolier, celui-ci a été écrit par Ana. Elle commence a feuilleter, il y est relaté la fuite, la traque de ses grands-parents juifs pendant la dernière guerre mondiale et l'incroyable enfance de sa mère qui se retrouve à vivre cachée dans cette cave, avec la peur au ventre.
Un superbe livre !
Un roman poignant.
José
En savoir plus sur l'auteur
et aussi