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Un miroir en bois d'amandier - Alysa MORGON

Le 15/06/2020 0

Dans Mes lectures

Josselin Estève mène le mas des Amandiers avec adresse, fermeté et compétence. Mais, depuis le décès de son épouse, son unique fils, Raymond, l’a écarté sans hésiter...

4ème de couverture

Josselin Estève mène le mas des Amandiers avec adresse, fermeté et compétence. Mais, depuis le décès de son épouse, son unique fils, Raymond, l’a écarté sans hésiter. Même sa bru, Giacomina, une Italienne au caractère bien trempé, lui a fait comprendre qu’à présent, il n’est plus de bon conseil, ne fait plus autorité et est encore moins le maître de la propriété. Son temps est passé ! Retranché sous son escalier, tel un pestiféré, le vieillard se sent abandonné et en tient rigueur à toute sa parenté, sauf à sa petite-fille Amparine, à laquelle il est lié par une indéfectible complicité.En proie au désœuvrement le plus total, Josselin est pris d’une drôle d’idée : celle de vouloir acheter un miroir… Pour quoi faire ? L’argent est rare et compté sur ces collines sauvages et rudes, alors il n’est pas question de le gaspiller. Et puis, on s’en est toujours passé ! Mais, aux Amandiers, rien n’est installé pour l’éternité…Sous la plume amoureuse et nostalgique d’Alysa Morgon, on savoure les aventures de tous ses personnages entre faux pas et fous rires. La culture du caroubier, de l’olivier, de l’amandier et du bigaradier forme le décor enchanteur de ce délicieux roman qui offre un formidable herbier d’émotions. L’auteur réaffirme ici son goût des mots et confirme son grand talent de conteuse.

Mon avis

Quel joli conte ! Une fois de plus Alysa Morgon nous embarque ici dans une étrange histoire qui prête à réfléchir.  Elle nous parle du basculement de vie d’un homme à la mort de sa femme, de ce vieil homme si attachant, passant aux yeux de tous pour un « fada ».  Elle plante le décor et nous décrit la cueillette des fleurs de bigaradiers,  j’ai l’impression de voir un tableau s’animer avec toutes ces femmes qui cueillent, qui chantent et qui rient ! Elle nous conte la coutume des jeunes gens du pays qui consiste à faire des couronnes ou des ceintures fleuries ou encore la tradition de planter les amandes, le fruit d’amour pour faire «  philippine ». Franchement tout s’anime sous nos yeux, on s’y croirait.

J’ai aimé, ce grand-père si attachant et son miroir qui reflète bien des choses et qui délivre bien des tourments, aussi bien derrière que devant… Je pense aussi que durant tout ce conte, c’est le Miroir le pivot de cette histoire.

C’était très beau, et cette petite Amparine devenue une jeune femme  que va-t-il lui arriver à la mort de son grand-père tant aimé ?

 

Mon résumé

 Ici dans ce roman Alysa Morgon va nous conter l’histoire d’un homme dont le destin va basculer au décès de son épouse bien aimée. Il s’agit de Josselin Estève un homme dur, droit, qui a toujours mené le mas des Amandiers avec adresse et fermeté, mais au lendemain des funérailles, tout va changer. Son fils unique, Raymond, va l’écarter sans hésiter, Giacomina sa belle-fille, une Italienne au très fort caractère lui fait comprendre qu’à présent, il n’est plus de bon conseil, ne fait plus autorité. Son temps est passé ! C’est un vieillard, il n’est et ne sera plus le Maître. Sa bru revendique le droit d’occuper la chambre principale, fini pour elle le temps de se priver. Un lit de fortune sous l’escalier lui est donc attribué, tel à un pestiféré. Le vieil homme se sent abandonné, rejeté, il en veut à toute sa parenté sauf, à sa petite-fille Amparine, avec qui il partage une immense tendresse et complicité. Tous les soirs il embarque sa petite fille dans ses délires, il lui inculque son savoir, car il est instruit Josselin, pourquoi, comment… Mais les journées pendant que la culture du caroubier, de l’olivier, de l’amandier et du bigaradier continuent, il s’ennuie le bougre et au fil de ses réflexions, lui vient une drôle d’idée, celle de vouloir acheter un miroir, un miroir entouré de bois d’amandier… mais pour quoi faire ? L’argent est rare et compté dans cette contrée, il ne faut pas le gaspiller. Il demande de l’argent à son fils, l’indignation de sa belle fille ne le décourage pas et il réitère sa demande plusieurs fois. Il fini par descendre lui-même à travers champs, passer sa commande auprès du menuisier. Son fils n’aura plus qu’à régler à la livraison. Le jour où le miroir est enfin livré, tous les gens des environs se sont rassemblés, quelle curiosité ! Un miroir à quoi ça sert ? Que de tourments, que de questionnements, que cache ce miroir ? C’est fragile, ça ne reflète que des images furtives, c’est encombrant…. Miroir ! Oh !  Mon miroir. Regardez-vous et vous verrez quelques fois la dure réalité !

José

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