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Un kibboutz en Corrèze - Jean-Luc AUBARBIER

Le 21/09/2022 0

Dans Mes lectures

Un grand roman sur l'élan d'une jeunesse solidaire et engagée. D'après des faits historiques au cœur du village de Nazareth, en Corrèze.

4ème de couverture

Pour eux, ce petit village près de Brive est comme un bout de terre promise. Ils s'appellent Yohann, Magda, Haïm, Sarah... Ces jeunes Allemands, juifs, communistes, ont fui l'arrivée de Hitler au pouvoir. Après leur apprentissage à la ferme-école, ils partiront pour la Palestine. Tous ont le cœur à l'ouvrage, un enthousiasme à toute épreuve, mais en ces lieux marqués par la Première Guerre, l'accueil est pour le moins glacial.
Peu à peu, par leurs efforts conjugués, par leur bonne éducation, ils gagnent la sympathie des habitants. Seul le sous-préfet de Brive, fasciste dans Pinne, s'est juré de fermer le kibboutz. Et plus encore depuis que son fils Frédéric fréquente la jolie Sarah...

Mon avis

Un roman, historiquement, religieusement et politiquement très précis et complet, des moments forts, stupéfiants et émouvants.

Une partie peu ou pas connue sur les conditions de vie de jeunes réfugiés au sein du premier kibboutz français en Corrèze avant-guerre et l'engagement dans la Résistance, de certains de ses membres, au lendemain de la 2eme guerre mondiale. Une belle leçon d’Histoire.

1933, l'arrivée de Hitler au pouvoir et la montée du nazisme effraient, apeurés par les proportions antisémites, décidés à tout pour sauver leur progéniture, les familles juives aisées décident d'envoyer leurs enfants à l'abri. C'est en France, par le biais du Comité national de secours aux Juifs mis en place par le baron Robert de Rothschild et Jacques Helbronner, Juriste et Conseiller d'Etat que ces jeunes, des garçons et des filles ayant fait de brillantes études, vont émigrer. Ils arrivent dans une ferme-école, sous la houlette de membres de Hechaloutz avec qui Robert de Rothschild a passé une entente. 1er kibboutz français où ils vont devoir se former à l'agriculture, apprendre à s'auto-suffire, on leur enseigne à ne rien dissimuler, ne rien posséder, à partager tout, aussi bien leurs maigres avoirs que leurs angoisses, de façon à être des candidats utiles à l'immigration en Palestine. Tel est le but. Ils sont très vite rejoints par d'autres germaniques, autrichiens, polonais ou tchèques, tous ont un point commun, ils sont juifs ou communistes ou tout simplement les deux, et la guerre gronde au loin.

C'est donc dans un village corrézien qui porte un nom prédestiné, Nazareth, que le kibboutz Machar est créé. En hébreu, Machar signifiant Demain.

Vous serez plongés dans la mise en place de ce kibboutz, vibrerez au rythme des évènements et des saisons. Les villageois vont-ils tolérer ces jeunes ? Les avis sont partagés et le sous-préfet de Brive très fasciste voit cette invasion d'un mauvais œil, il se jure de détruire le kibboutz.

Un roman en deux parties, témoignage vibrant, instructif et émouvant sur la vie en kibboutz suivie les grandes heures de la Résistance, des faits réels et pas toujours connus nous sont dévoilés.

Merci à l'auteur Jean-Luc AUBARBIER pour ce témoignage, merci aux Presse de La Cité-Terres de France et à Marie-Jeanne en particulier pour son renvoi en SP.

José 

Mon résumé

1933, en Corrèze dans un petit village au nom prédestiné, Nazareth, débarquent de jeunes Allemands, ils s'appellent Yohann, Haïm, Magda, Sarah, Samuel etc., ils sont juifs et ont quitté leur pays avec l'aide de leurs parents, familles juives aisées qui redoutent Hitler et sa prise de pouvoir. Ces jeunes ont fait de grandes études mais acceptent de s'installer dans un kibboutz, une ferme-école, en vu d'apprendre l'agriculture ; leur but, une fois formés, rejoindre la Palestine pour y créer un Etat Israélien.

C'est donc à Nazareth que des lopins de terres et un ancien corps de ferme sont mis à leur disposition par le Comité national de secours aux Juifs, fondé par Robert de Rothschild et de Jacques Helbronner, Juriste et Conseiller d'Etat, en collaboration étroite avec le Hechaloutz, des communistes capables de former un fermier en quelques mois.

Les premiers contacts avec les villageois sont froids, les gens se souviennent de la guerre de 14-18, or ces jeunes représentent l'ennemi, ils sont Allemands. Ils sont très vite rejoints par d'autres jeunes juifs ou communistes de nationalité diverses qui fuient aussi la montée du nazisme, ils sont soudés et courageux et au fil des saisons, ils prouvent de quoi ils sont capables, ils s'auto-gèrent, se nourrissent ; sous-estimés d'abord puis admirés ils se font accepter de plus en plus dans le village, ils vont même aider les villageois en leur prêtant main forte dans les champs.

Cependant une personne et pas la moindre s'oppose à leur projet et s'est juré de faire fermer ce Kibboutz, il s'agit du sous-préfet de Brive, un réel fasciste. Sa détermination augmente d'autant plus lorsque qu'il apprend que son propre fils, Frédéric s'est lié d'amitié avec eux et est tombé amoureux de la belle Sarah. Sa haine et sa colère augmentent, il fulmine.

Bientôt la guerre éclate, certains ont pu partir vers la terre promise, mais ça devient de plus en plus compliqué, les lois se durcissent, ils vont même être obligés de faire des mariages blancs pour pouvoir partir en couples. Pendant ce temps certains sont entrés dans la Résistance, dont Frédéric qui a épousé Sarah.

Le sous-préfet ne lâche pas, devenu chef de la milice, il s'acharne, père et fils s'opposent.

José

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