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Brins d'osier

Le 19/11/2022 0

Dans Mes lectures

Lorsque l'envie de naviguer rivalise avec celle de cultiver la terre, que faire ?

4eme de couverture

Lorsque l'envie de naviguer rivalise avec celle de cultiver la terre, que faire ? Partir ou bien rester ? Ensorcelé par l'osier et les créations de vannerie, Ferdinand a vite choisi. Mais que fera Célestin, son fils, au moment d'orienter sa destinée ? Osera-t-il risquer le chemin des embruns salés, loin de la ferme et de la terre de ses ancêtres ? Entre Provence et Afrique, amour et amitiés, passion et trahison, quelle force serait capable de le renvoyer vers ses racines ?

Mon avis

Un livre que j'attendais, écrit à partir d'une toute petite anecdote que j'ai, un jour, confiée à Alysa Morgon à propos de mon grand-père. Aussitôt, grâce à son imagination débordante, il ne lui en a fallu pas plus pour que son esprit s'envole et s'enflamme sur un nouveau sujet d'écriture.

Un ouvrage très beau, très tendre, plein de vérité et de paroles sensées. La vie en somme !

Une vie parfois parsemée d'embûches, de malheurs, de tristesses mais bien vite relayée par des dialogues emplis d'humour qui font sourire et même rire.

Et tout cet amour !  D'abord filial de père en fils jusqu'au tout petit dernier, ensuite envers les terres, les bêtes et le respect des biens hérités, envers les amis qui sont aussi attachants les uns que les autres, enfin les engouements pour la mer ou pour l'osier même si quelquefois il a fallu que ça saute une ou deux générations. A croire que chez les Laffont, ces passions sont dans leurs gènes !  Un éternel recommencement en sorte ! 

Voici l'histoire des hommes de la famille Laffont à Castillon. Ferdinand le vannier d'abord puis Célestin son fils qui tout comme lui hésitera entre les terres et la mer. La prédisposition du premier pour l'osier qui le fera se décider à rester, le goût de l'aventure pour le second, voilà un ouvrage qui nous transporte loin, bien loin, jusqu'en Afrique où le destin va se jouer. Les générations se succèdent à La Tassine, la lignée est assurée, et ce sont les mêmes envoûtements qui reviennent les titiller. Tout comme l'Amiral qui a dû être heureux en observant s'épanouir Célestin, Ferdinand, de là-haut, doit l'être tout autant en portant son regard sur Sélikou et son oseraie replantée. 

Comme toujours de la part de l'auteure, cette belle écriture poétique dans toute sa splendeur, qui nous mène et nous transporte comme dans un conte, avec en prime sa touche provençale haute en couleurs dont on ne se rassasie jamais. Même les tous derniers mots de la toute dernière phrase m'ont amenée le sourire aux lèvres. Que de tendresse et d'émotion entre un homme bon et son petit-fils qu'il va devoir élever tout seul. Que d'amour entre eux, mais chut ! A vous de découvrir.

Merci Alysa, même si ce n'est pas l'histoire de mon grand-père, l'anecdote est bien là et tu m'as transportée de la Provence à l'Afrique au rythme des marées, pour revenir à La Tassine, là où tout a commencé. Un grand merci. 

José

Mon résumé

A la mort de son père Ferdinand se retrouve avec les terres et la maison appartenant aux Laffont depuis des générations, mais est-ce vraiment sa destinée ? La photo, d'un ancêtre Amiral, reléguée au grenier, l'obsède et l'appel de la mer se fait sentir. Finalement, après un voyage de quelques jours passés à Marseille, il observe, mais n'ose franchir le pas. Il retourne à La Tassine désemparé.  

Puis c'est la rencontre avec sa future femme, son ami Antonio, le gitan, qui lui apprend à tresser l'osier. Il se marie et devient père d'un petit Célestin, Ferdinand a trouvé sa voie, il se consacre entièrement à sa passion et devient le meilleur vannier de toute la région. 

Les années passent, pendant que Ferdinand tresse corbeilles et paniers, Célestin devenu jeune homme se charge des terres et des bêtes avec sa mère. Ferdinand, vieillissant, veut sans cesse lui apprendre à tresser l'osier afin de lui transmettre son art. Le jeune homme n'en fait qu'à sa tête, et refuse. 

A la mort de Ferdinand, Célestin est malheureux, il regrette très sincèrement de ne pas avoir appris ce métier de vannier.  Après de nombreux essais acharnés mais toujours infructueux qui le dépriment, il s'organise pour ne pas laisser sa mère dans le besoin et décide de partir. Comme Ferdinand des années plus tôt, l'appel de la mer se fait sentir, serait-ce dans leurs gènes à l'image de cet ancêtre amiral dont la photo traîne toujours dans le grenier ?

Célestin se sent une âme d'explorateur, il se fait embaucher sur La Mitaine, c'est dit, il prendra le large qui va le mener vers l'Afrique avec régulièrement une escale au Gabon à Port-Gentil. Que lui réserve l'avenir ?

José

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